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VEHICULE AUTONOME ET TRANSPORT DE MARCHANDISES

Le Véhicule autonome va-t-il transformer en profondeur le transport de marchandises ?

Projet financé pour 18 mois (2018-2019) par le le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES), Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM), dans le cadre de leur activité d'animation de l'atelier prospectif sur la vie Robomobile.

L'arrivée potentielle du véhicule autonome est susceptible de faire basculer un certain nombre d'équilibres économiques. Sont concernés: l'organisation actuelle des transporteurs, les véhicules, le partage modal, l'emploi, la demande de transport, etc. Il s'agit d'évolutions qui intéressent la collectivité dans son ensemble et qui nécessitent de mieux les identifier et, si possible, de les prévoir, ou au moins d'en discerner les contours. L'objectif de la recherche proposée consiste à étudier l'impact du véhicule autonome dans  les systèmes de transport sous un angle économique en posant trois catégories de questions :

Quels sont les gains économiques apportés par le véhicule autonome ?

L'objectif est d'identifier et si possible de quantifier les gains économiques apportés par le véhicule autonome. Ces gains peuvent se situer à plusieurs niveaux :

1.      Gains de coût de personnel : les coûts de personnel sont une part significative des coûts du transport  routier,  il y a donc là  un premier  réservoir d'économies.

2.      Gains sur les taux d'utilisation des véhicules: l'exploitation d'un camion est contrainte par  un ensemble de règles concernant les temps de travail et de repos des chauffeurs routiers, ce afin d'assurer leur sécurité et celle des autres. Un véhicule autonome peut en principe supprimer ces contraintes, et on peut en espérer des taux d'utilisation des véhicules bien meilleurs, avec un meilleur amortissement du capital.

3.      Gains en termes de charge utile: un véhicule routier entièrement autonome n'a plus besoin de conducteur à bord, et donc l'interface homme-machine que représente la cabine, lourde et volumineuse, n'a plus lieu d'être. Il est donc possible de gagner en charge et en volume utile (environ un tiers des semi-remorques roulent contraints en volume et non en poids)

Contact : François Combes